Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Des envies et des hommes,

Des envies et des hommes,
Publicité
Archives
17 décembre 2006

Quand l'homme ne bande pas, ou peu

Hier j'ai passé une bonne partie de l'après-midi avec un homme, rencontré sur ce site de rencontres -d'où je me suis d'ailleurs désinscrite il y a quelques jours, par perte de motivation-.
Homme grand, avec un visage agréable. Au début il ne m'a pas fait super impression, car il ne souriait pas. Et finalement, assis dans un café, il a souri plus souvent, plus facilement, ce qui était beaucoup plus sympathique.

Nous sommes ensuite allés chez lui, ce qui était prévu, même s'il n'était pas sûr d'avoir le mental pour coucher.
Mais j'ai senti que je lui plaisais, au moins un peu. (je me suis rendue compte que je lui plaisais beaucoup un peu plus tard...)

Pourtant, il n'a pas bandé, ou si peu. Je l'excitait, ma bouche, mes seins, mes fesses, il prenait du plaisir, mais sans bander.
Depuis que je sais que je ne suis pas en cause, je ne me vexe plus, je ne le prends pas contre moi, alors je reste souriante et à l'aise.

Et puis il a tout de même réussi à me pénétrer, après divers cunnis, fellations, caresses.
C'était sexuellement agréable, bien mieux que la dernière fois (pas la dernière fois avec mon Homme, mais la dernière fois avec un autre), et je ne me suis pas ennuyée.
Ou alors juste un peu, pas assez pour que ce soit notable.

Le courant est bien passé, alors ça ne nous a pas vraiment gênés -enfin moi pas trop, lui sûrement plus- qu'il n'arrive pas à bander. Pourtant dans ses regards, sa manière d'être, je sentais bien qu'il avait envie de moi (il me l'a dit de différentes manières, d'ailleurs, et ça fait toujours du bien à l'égo !)

J'ai eu pas mal de choses à raconter à mon homme, que je revois lundi, et j'aurai peut-être l'occasion de revoir l'homme d'hier, qui peut-être cette fois-là bandera plus...

Mais même s'il manque quelque chose lorsque le garçon n'est pas dur, on peut faire pas mal de choses, assez plaisantes...

Publicité
Publicité
27 novembre 2006

Des mauvais coups ?

J'ai finalement fait la rencontre d'un homme, à partir du site de rencontres sexuelles, justement.
C'est étrange de manger avec quelqu'un, de parler de ce qu'on fait dans la vie, en sachant que le but est de se retrouver au lit.
En même temps, je ne m'imaginais pas lui faire la bise, aller directement chez lui, et baiser.
Il n'était pas moche, n'avait pas l'air con, alors pourquoi pas...
Sauf que ça aurait pu être mieux, beaucoup mieux.

Je n'étais jamais tombé sur un type comme ça.
Faut le voir comme une expérience.
Je ne vais pas parler de sa couleur de peau, parce que ce n'est pas l'important, que le problème n'était pas là, mais c'était la première fois que je couchais avec un noir. Enfin il était plus café au lit.
Il faudrait que j'essaie avec d'autres pour savoir si ce que l'on raconte au sujet de leurs sexes est vrai, mais celui-ci n'a pas démenti.
Sauf qu'il ne suffit pas d'être 'bien monté' pour que ce soit bien.

Il y a les stressés, ceux qui ne savent pas prendre l'initiative, ceux qui ne savent pas mettre la capote, ou qui débandent en la mettant.
Lui non, il a assuré partout.
Il a d'ailleurs trop assuré, ou trop montré à chercher qu'il était performant.
Résultat, enchaînement de positions, donc de rythme, mais trop souvent, alors plaisir présent... mais pas trop.
Le problème, c'est qu'il était aussi endurant (quand je disais qu'il assurait...). Dans ces moments-là, l'ennui pointe vite le bout de son nez.

Pourtant il était gentil. Un peu trop prétentieux, et quelques détails dans sa manière d'être qui ne m'ont pas plu. Mais c'était juste pour le sexe. Je n'étais peut-être pas assez en manque... Ah ah.

J'en viens quand même à me demander si ça m' 'intéresse' moins, de coucher avec d'autres, si je n'ai pas l'impression d'avoir fait le tour (même si ce n'est jamais le cas) et que donc ma curiosité est moins assouvie, alors tout ça a moins d'intérêt.
Il faudrait que je me penche là-dessus.

17 novembre 2006

Le meilleur amant ?

(le meilleur, c'est Lui, on le sait déjà mais il n'est pas seulement amant, alors je vais parler du meilleur des 'seulement' amants)

Je l'ai vu hier, appelons-le Ab.; il est arrivé en retard, mais ce n'était pas sa faute, on devait aller chez lui, ce qu'on a fait, d'ailleurs, mais on est arrivés -beaucoup- plus tard que prévu, ce qui a rendu la soirée plus 'speed'.

Mais agréable tout de même.
Je ne vais pas tout dire dans les détails, je Lui ai déjà raconté par téléphone, mais il me faut relever certaines choses :
nous nous entendons bien, donc arrivons à avoir des conversations intéressantes et nous sommes plutôt sur la même longueur d'onde, sexuellement parlant. Ca fait beaucoup de choses positives, quand même; ce que mon homme me souligne souvent.

Mais non, pas de scoop, il n'y a absolument rien de plus et Ab. est, de son côté, en couple aussi.

Je ne sais pas comment ça se passe, sexuellement, avec sa copine, mais je crois que c'est bien.
Ce qui fait que nous n'attendons pas de l'autre grand chose, ou du moins, nous ne sommes pas en attente, ce qui rend certainement la chose plus agréable parce que c'est parfaitement naturel, sans enjeu aucun.

Ce n'est pas comme avec d'autres, où c'est trop long, trop lent.
Je me suis quand même rendue compte que je me force parfois à faire certaines choses (au niveau de la tendresse) et qu'il arrive -scoop !- un moment où je n'ai plus envie. (même si l'envie revient vite)
Je n'ai pas joui, mon homme reste donc un privilégié (il y en a eu un autre, c'est vrai, mais on n'était pas encore vraiment ensemble). Mais c'est agréable même sans jouissance, et je n'ai pas été frustrée.

Il y a donc beaucoup de raisons pour que ce soit le 'meilleur' amant, et c'est d'ailleurs le seul que j'ai revu, que je reverrai sûrement, mais dans combien de temps ? Avec nos emplois du temps respectifs, c'est délicat. Et c'est mieux de ne pas se voir souvent.

(parfois je doute, je ne sais pas si ce que je fais est 'bien', si ça a intérêt, si ça n'aura pas des conséquences négatives; je doute avant et après, rarement pendant, mais pas assez fort pour ne pas le faire. Je me sens parfois un peu coupable, surtout salope. Mais ça doit faire partie du jeu. Et je le vis généralement bien)

Maintenant je vais attendre jeudi de revoir mon homme (même s'il est à tout le monde, oui).

8 novembre 2006

Jeux... sexuels

C'est lui qui m'a trouvé le site; toute seule, je n'y aurais jamais pensé.
Et c'est surtout pour rire.

Les messages reçus donnent rarement envie d'y répondre, les gens parlent sexe avec vulgarité et les photos, euh, ne sont pas très jolies.

Mais oui, c'est drôle, et puis qui sait, j'en rencontrerai peut-être un ou deux...

En tout cas, ça permet de nouveaux fantasmes.
Et comme je lui disais hier, les gens seraient certainement choqués s'ils savaient comment on est sexuellement.

Mais il paraît qu'un peu de violence ne fait pas de mal. (j'ai lu ça hier en attendant, chez le dentiste)

Des fois on parle, il parle surtout, et les autres, inconnus souvent, interviennent dans le 'fantasme' sans pour autant être nécessaires au plaisir. C'est un jeu, on peut s'en passer, mais c'est excitant, aussi.
Et puis il faut varier.

Moi je le sais qu'il me respecte, je fais la distinction entre notre couple et notre couple sexuel.
Je peux être 'salope' au lit sans l'être dans la vie. C'est pour ça que je le vis bien, d'ailleurs.

Ce que je dis est décousu, mais j'avais envie d'en parler.

18 octobre 2006

Le temps passe et nous nous aimons plus fort encore

Les débuts, c'est pour découvrir, pour s'apprendre, s'apprivoiser.
Les débuts ont quelque chose d'exceptionnel, qu'on ne retrouve jamais, du moins pas avec la même personne.

Mais la suite n'est pas forcément désagréable, pas forcément moins intense.

Au contraire, on se connaît, on sait ce que l'autre aime, il sait ce que l'on aime, on ne se force pas à faire jouir l'autre avant soi-même, on apprend à ne pas finir en même temps, on tente de nouvelles choses, on essaie autrement, on a assez confiance pour la nouveauté, on s'aime autrement...

C'est étrange de se réveiller en pleine nuit par les doigts de l'autre, déjà en soi. On se demande ce qui s'est passé avant, on essaie de rattraper les souvenirs et les sensations, puis on se réveille complétement, on se prend au jeu.

Toutes les fois où il m'a réveillée, j'ai accepté avec plaisir, et le plaisir nous a rattrapé dans la nuit.

Avant, on en avait parlé, on ne pensait pas pouvoir parler pendant l'acte, surtout pas pour des 'vulgarités' ou pour s'exciter. On se disait pas intéressés, on se disait qu'on éclaterait de rire, de toute manière.
Et finalement non, les mots viennent parfois naturellement, et, comme nous ne l'avions pas prévu, excitent.

Les mots qu'on dit pendant l'acte ne résument pas la relation en soi, c'est pour ça qu'on les ose à présent, parce qu'on sait où on en est.

Oh, on n'a jamais eu de tabous, au niveau sexuel, mais il y a certaines choses que l'on imaginait pas...

Ce n'est pas qu'au début qu'il y a de la nouveauté, ce n'est pas qu'au début que c'est fort.

Après oui, il y a des périodes, où la sexualité est plus ou moins intense.
Mais, et il le sait, j'ai énormément d'envies, et comme je lui donne -encore- envie, eh bien, disons-le clairement, on baise relativement souvent.

Et c'est chouette.
Parfois les nuits se ressemblent, avec un peu le même scénario, mais ce n'est pas la routine, juste des envies par périodes, oui.

Il a probablement raison, c'est sexuellement que nous nous entendons le mieux.
Mais dans un sens, c'est nécessaire, ce n'est pas 'en plus', ça fait partie de nous, de notre relation.

Il faut qu'on pense à essayer le nouveau jouet sexuel, d'ailleurs...

Publicité
Publicité
13 octobre 2006

Le corps d'un homme

C'est avec Lui que j'ai découvert pour la première fois le corps d'un homme.

Avant, il n'y avait eu que des corps de passage, je n'avais pas fait attention, ce qui comptait, c'était le sexe et l'acte.
Et puis quand on couche deux ou trois fois avec la personne, on n'a pas le temps de la voir nue, de l'observer, la complicité qui permet cette découverte ne se crée pas.

Au début, ça a dû faire pareil avec Lui, et puis rapidement, il y a eu, justement, cette complicité.
Ce corps que l'on découvre au repos, qui ne cache rien, le sexe petit et mou.
C'est une approche différente, mais c'est une approche agréable.
Et puis un corps, ça se re-découvre à chaque fois.
Ses mains, par exemple, m'étonnent toujours; je ne les imagine jamais ainsi, et pourtant...
J'aime passer mes doigts sur son ventre, y poser la tête.
Et j'ai joué dans le bain avec son sexe, sans qu'il bande, comme une gamine, sourire aux lèvres.

Maintenant je crois que je fais un peu plus attention aux corps des hommes. Mais j'oublie vite, et sur le coup, ce n'est pas ce qui importe le plus. Je ne compte pas les regarder pendant des heures, les caresser et les toucher sans but.

Avec lui, je peux, même si ça me donne rapidement envie.

J'aime m'endormir avec ma main dans la sienne, même les soirs sans sexe, et me réveiller à ses côtés, auprès de son corps.

Je m'égare.

C'est drôle comme je peux coucher avec des tas de gens, mais que ce soit si différent avec Lui.
C'est normal, mais ça m'étonne.
Je n'ai pas été habituée à cela.

Je n'avais jamais pensé qu'un corps d'homme pourrait me plaire autant.

8 octobre 2006

Des envies et des femmes

Cet après-midi, je vois ma deuxième conquête féminine.
Enfin... Conquête... Le mot est vite dit. Pour coller à la réalité, je devrais dire : la deuxième fille -et la dernière pour le moment- avec laquelle j'ai couchée.

Parce que si je préfère, de loin, les hommes, la curiosité m'a toujours poussée à essayer autre chose. Et il faut dire que le corps d'une fille a de nombreux atouts. J'y trouve plus à faire qu'avec le corps d'un homme.

Cet après-midi, normalement, il ne se passera rien. Et je ne serai en aucun cas frustrée; l'envie d'une fille ne me vient pas naturellement (l'envie tout court, d'ailleurs; il faut qu'on me désire). Et je suis persuadée de ne pas pouvoir jouir grâce à une langue, alors...

Je ne jouis pas à chaque fois, peut-être peut-on dire que je jouis rarement, mais non. Je jouis avec lui, et dans certaines positions. Dans une, particulièrement.

Mais le sexe sans jouissance me plaît atrocement, sentir bouger en soi le sexe de l'autre, le sentir s'enfoncer profondément...

Avec une fille, c'est différence, ce qui m'intéresse sont plus les caresses, l'autour, les préliminaires. (qui, avec un homme, peuvent être très rapides, ça ne me dérange pas, au contraire)

Je n'ai, pour le moment, couché qu'avec deux filles; une fois avec la première, plus avec la seconde.
Je Lui ai toujours raconté, mais c'était moins un sujet de fantasme commun... Même si on a imaginé qu'il aurait pu être là, regarder, et puis, pourquoi pas, s'y mêler.

Mais on n'en a jamais parlé autant que pour les hommes, ce qui serait très facilement explicable.

Je ne sais pas pourquoi j'écris ça, je devrais garder cette idée de post pour la prochaine nuit avec une femme. Parce que oui, si j'ai l'occasion, je ré-essaierai.

Je garde ce verbe 'essayer' par habitude, et parce que oui, j'ai l'impression que ce sera encore un essai, pour voir, par curiosité. Comme avec les autres hommes. 'Oh ben tiens, je vais essayer avec lui'.

Avec les femmes, c'est moins simple... Je sais faire envie à un homme, même si je m'obstine à dire que non, alors qu'à une femme, ça me paraît plus subtile, plus délicat. Alors je provoque par les mots, et j'attends de voir. Et je ne sais jamais d'avance. Ca reste dans ma tête un 'peut-être'. Même si j'espère quand même que...

La première fois, surtout, j'ai espéré, sans y croire. Je voulais absolument essayé, j'avais toujours eu cette envie, et pour une fois que j'avais l'occasion, je ne voulais pas la laisser passer.
Mais à ne pas faire le premier pas, forcément, on risque plus de perdre ses chances.

Heureusement, elle l'a fait.
Et je peux donc dire que j'ai fait tout ce que je voulais, en peu de temps. Et que maintenant, il ne me reste qu'à recommencer.

Il ne nous reste qu'à recommencer...

23 septembre 2006

Toutes premières fois

Il y a la première fois et les premières fois.
La première fois, c’est simple, un sexe rentre en toi, et voilà, c’est fait.
Certes, il y a la découverte du corps de l’autre, les caresses, la tendresse, parfois l’amour.
Moi je n’étais ni amoureuse ni tendre, alors ça limite.
En plus, ma première fois a été complètement démystifiée/démythifiée par le fait que je n’ai pas eu mal, que je n’ai pas saigné.
C’est vrai, on nous raconte quelque chose de marquant, de bouleversant, d’important.
En vérité, la première fois ne nous change pas, et c’est d’ailleurs très étrange de se demander ensuite : ‘est-ce que je suis vraiment plus vierge ?’…
Ah oui oui. Mais s’en rendre compte, c’est autre chose.

 Les autres premières fois (première fellation, première sodomie, première éjaculation sur un bout de corps, de face, etc) sont plus drôles, plus intéressantes. C’est encore mieux quand elles sont suivies d’autres fois.

Je n’ai pas couché qu’avec Lui, loin de là, mais c’est avec Lui que j’ai connu beaucoup de ces premières fois-là.
Je mentirais si je disais que je n’aurais pas pu les essayer avec d’autres, mais avec Lui, ça leur donne une autre saveur, plus agréable encore.
Je mentirais aussi si je disais que je ne pourrais accomplir certains actes particuliers avec d’autres, mais j’avoue que, pour certains, j’hésiterais longuement.
(tant que je suis avec lui, parce qu’après… Mais après, c’est loin, et ce n’est pas à l’ordre du jour)

 J’hésiterais, mais je succomberais sûrement.
Je suis curieuse, je veux tout essayer, ou en tout cas beaucoup de choses, et je ne suis pas difficile. Je ne fais pas non plus semblant de l’être.
Je suis une fille facile, oui, peut-être.
Il y en a qui apprécient, d’autres qui trouvent que c’est impersonnel.
Mais je ne vais pas être intime avec tout le monde, quand même. Je veux bien coucher, mais sans intimité. Si si, c’est possible.
Je veux juste coucher, baiser. Rarement faire l’amour. Sauf avec Lui.
Je ne vais pas ailleurs pour la tendresse, je vais ailleurs pour l’expérience, et puis comme ça, pour rire.

 
Avec Lui c’est intime. Intime et naturel.
Depuis le début, je crois.
Je ne me souviens pas tant des premiers jours, je sais ce qui s’est passé, mais le déroulement m’échappe.
On a tellement couché, faut dire… Et puis après aussi, c’est impossible de se souvenir de tout, mais certains instants nous marquent plus que d’autres.
La première fois je me rappelle que j’étais à l’aise, très. Je le suis généralement, mais là particulièrement. On s’est vus nus sans pudeur, on a passé du temps au lit, sur le canapé, lui dans moi, ou tout contre, souvent collés.
Ces premiers jours, nous n’avons rien fait dans la douche. C’est la seule gêne que j’ai eu. Je ne savais pas si je pouvais entrer dans la salle de bain quand il y était.
Quand on découvre un homme, son univers, dès le premier soir, quand la suite est inconnue, il est difficile de savoir ce qu’il attend, ce qu’il accepte, refuse.
Ca entraîne des tas de questions… A savoir si l’on se rhabille pendant la nuit, au cas où il n’a pas envie de nous trouver nue le matin, si on peut le rejoindre dans son intimité, quoi faire quand il y est, d’ailleurs.

 Les premières fois, c’est aussi le mystère.
Il paraît qu’on devrait toujours en laisser planer un peu.
Nous ne l’avons pas fait, nous n’avons pas vraiment de pudeur.
Nos affaires salles traînent, dans la salle de bain se mélangent ses affaires et les miennes, tout, même ce que d’ordinaire on cache.

 Peut-être parce que ce qui régit tout notre relation, c’est le naturel. (la simplicité, pas toujours, c’est vrai)

 
D’ailleurs, tout est venu naturellement…
Les envies, les fantasmes, les idées, et puis aussi les jeux à distance.
Ca a commencé doucement, petit à petit, par caméras interposées, nous nous sommes dévoilés, caressés, nous nous sommes aimés sans nous toucher.
(c’est d’ailleurs fascinant/fantastique/génial de voir un homme, de le voir lui, finir) (le sentir aussi…)

C’était une première fois pour Lui, pas vraiment pour moi, mais finalement si. C’était la première fois que c’était bien.
Je crois que sexuellement, d’une certaine manière, on se doit beaucoup de choses ; ou, en tout cas, on peut se remercier pour pas mal d’entre elles.

Pour revenir aux toutes premières fois, elles ne sont, en vérité, pas si importantes. Ce qui importe, c’est la suite.
J’ai pas fini de découvrir, d’apprécier, de jouir, même en refaisant ce qui a déjà été fait.
Et puis surtout, j’ai pas fini d’avoir envie.

20 septembre 2006

Et tout a commencé...

Pendant près d'un an et demi, nous avons tout de même eu une relation... commune. Quoique pas vraiment, vu le contexte et le reste.
Mais peut-être plus commune qu'aujourd'hui.

Et puis nous avons parlé, échangé, beaucoup, sur tout, et sur ce qui nous intéresse ici, le sexe... Nous avons évoqué ce qui allait, ce qui n'allait pas (les rares fois où ce fut le cas), ce qu'on avait essayé, ce qu'on voulait essayer; nous nous sommes excités mutuellement, même lorsque ce n'était pas le but.

Alors se sont installés petit à petit des fantasmes... Oh, nous en avions -en avons- chacun de notre côté, mais à les mettre ensemble, les assembler, cela leur donnait une nouvelle dimension.

Et puis de mon côté, j'ai échangé avec un autre homme; rien de semblable, mais un homme qui partageait ce fantasme, cette envie...
Beaucoup de mots, et tout est allé très vite.

Finalement, la première fois que j'ai couché avec un autre, c'était pour assouvir un de nos fantasmes (qui était plus le mien, certes, mais...).
Fantasme qui, devenu réalité, ne nous a pas vraiment déçus, nous a juste donné l'envie (le besoin ?) de recommencer.
(j'avoue, j'avais pas envie de ça pour deux corps d'hommes, mais pour une double pénétration, alors forcément...)

Et je crois, en fait, que quand je couche avec d'autres, ça fait un peu partie d'un fantasme, inavoué, implicite.
C'est ce qui explique que nous en parlions, que je lui raconte, qu'on imagine ce qui pourrait se passer.

Et c'est sûrement aussi pour ça que lui, de son côté, ne couche pas -encore- avec d'autres, parce qu'on est pas encore prêts à avoir ce fantasme ensemble.
Peut-être l'a-t-il de son côté, et qu'avec le temps, s'il ne me vient pas à moi, il le fera, mais que pour le moment, ce n'est pas le plus important.

Mais il n'y a rien de pervers là-dedans. Quoique. Rien de malsain, en tout cas; aux yeux des autres, peut-être, mais nous gérons.
Chacun y trouve son compte, et peut-être même nous nous épanouissons.
C'est d'ailleurs pour cela que nous avons décidé des créer ces deux lieux d'écriture, pour jouer plus encore.

Notre soirée de samedi tombe à l'eau, dommage. Ca aurait été une nouvelle expérience...

18 septembre 2006

Prologue

Un jour après avoir perdu ma précieuse (ah ah) virginité, je prenais l'avion. Non, pas pour la première fois, mais c'était nouveau, de se dire avec autant de force que l'avion pouvait s'écraser s'il voulait, je n'en avais rien à faire. Je m'étais toujours dit qu'il ne fallait pas que je meure avant d'avoir couché. Là, c'était fait, je pouvais crever sans regrets.
Tout ça pour dire l'importance du sexe dans ma vie...
Pour en dire la non-importance, il suffirait de préciser que je connaissais le jeune homme depuis à peine vingt-quatre heures quand il est entré en moi, et depuis à peine cinq heures quand ses doigts s'y sont immiscés. A cela je peux ajouter qu'inconsciemment, si je couchais avec, c'était pour pouvoir découvrir le sexe avec un autre...

En vérité, je l'ai découvert avec beaucoup d'autres, et plus particulièrement avec Lui.

Et voilà. J'en arrive à ne pas savoir définir mon rapport au sexe.
C'est vital et naturel. Et j'en fait toute une affaire quand c'est une vraie histoire (ce qui est assez rare, puisque la seule vraie histoire, je la vis aujourd'hui. Et c'est quand même très simple et naturel, alors passons)

Ainsi j'ai donné le ton. Je parlerai de sexe. Sans pudeur, ou, au pire, avec la seule pudeur dont je suis capable, qui est très limitée. Sans mystifier. Et sans mentir.
Parce que je ne mens pas. Ni à Lui, à qui je raconte avec plaisirs, ni aux autres, qui savent parfaitement qu'ils n'ont rien à attendre.

Parce que oui, je suis infidèle. Mais je ne trompe personne. La nuance est certes faible, comprenez-la tout de même.

Je suis infidèle et c'est un jeu. Etrange, dangereux peut-être, mais un jeu. (puis pour le moment, on éloigne le danger, en faisant gaffe, même si on se répète qu'on fait ce qu'on veut, qu'il ne faut pas faire en fonction de l'autre)

C'est un jeu, oui, alors jouons.

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité